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Un accord historique sur la réglementation de l’intelligence artificielle
Le vendredi 8 décembre, les représentants du Parlement européen, des États membres et de la Commission ont finalement trouvé un accord pour réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Ce texte, nommé l’AI Act, est considéré comme une avancée majeure dans le monde occidental. Après de longues heures de négociations, les décideurs ont réussi à trouver un terrain d’entente.
Des concessions faites des deux côtés
Cet accord historique a nécessité trente-sept heures de négociations intenses. Les parties impliquées ont dû faire des concessions afin de parvenir à un consensus. Les représentants du Parlement européen, des États membres et de la Commission ont travaillé d’arrache-pied pour trouver un équilibre entre la promotion de l’innovation et la protection des droits et de la vie privée des citoyens.
Une réglementation pionnière
L’AI Act est considéré comme une réglementation pionnière dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il vise à établir des normes claires et à garantir une utilisation responsable de cette technologie. Cette réglementation couvrira un large éventail d’applications de l’IA, telles que les véhicules autonomes, les systèmes de reconnaissance faciale et les outils de prise de décision automatisée.
Les principaux objectifs de l’AI Act
L’AI Act a pour objectif principal de protéger les droits et les libertés fondamentales des individus face à l’utilisation de l’intelligence artificielle. Il vise également à promouvoir l’innovation tout en maintenant un niveau élevé de sécurité et de confiance dans ces technologies. Cette réglementation mettra en place des exigences strictes en matière de transparence, de responsabilité et de respect de la vie privée.
Des sanctions en cas de non-respect
L’AI Act prévoit des sanctions sévères en cas de non-respect des règles établies. Les entreprises qui ne respectent pas les dispositions de cette réglementation pourraient se voir infliger des amendes allant jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial. Il s’agit d’une mesure dissuasive visant à garantir la conformité des acteurs du secteur de l’IA.
Source : CNEWS