Elle se fait exclure de son lycée pour avoir porté un kimono : la jeune fille réagit en déposant plainte !

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Une lycéenne exclue pour avoir refusé d’enlever son kimono

Le lendemain de la rentrée scolaire, marquée par l’interdiction du port de l’abaya, une lycéenne de Lyon a été exclue de son établissement scolaire pour avoir refusé d’enlever le kimono qu’elle portait. Cette exclusion a provoqué une réaction de la part de la famille de la lycéenne, qui compte déposer une plainte pour discrimination en raison de l’appartenance religieuse.

La polémique autour de l’interdiction du port de l’abaya

En plein débat sur l’interdiction du port de l’abaya, une nouvelle polémique éclate avec l’exclusion d’une lycéenne de Lyon pour le port d’un kimono par-dessus ses vêtements. L’avocat de la famille annonce que cette exclusion sera contestée et qu’une plainte sera déposée pour discrimination religieuse. Il estime que le simple port d’un kimono ne peut pas être considéré comme une manifestation ostensible de l’appartenance à une religion.

Les détails de l’exclusion de la lycéenne

La lycéenne en question portait un jean, un t-shirt et un kimono ouvert lorsqu’il lui a été demandé de retirer ce dernier vêtement. Suite à son refus, elle a été conduite auprès du chef d’établissement qui lui a indiqué qu’elle ne pourrait pas rester au sein de l’établissement dans cette tenue. L’avocat de la famille a partagé une photo de la lycéenne sur les réseaux sociaux pour illustrer la situation.

Une plainte pour discrimination en raison de l’appartenance religieuse

L’avocat de la famille annonce qu’une plainte pour discrimination en raison de l’appartenance religieuse sera déposée. Il estime que le simple port d’un kimono ne peut pas être considéré comme une manifestation ostensible de l’appartenance à une religion, et accuse l’établissement scolaire d’avoir agi de manière discriminatoire.

Interdiction du port de l’abaya et du qamis

Depuis le 4 septembre, le port de l’abaya et du qamis est interdit au sein des établissements scolaires. Cette interdiction a été communiquée par le ministère de l’Éducation nationale aux chefs d’établissements. Une association musulmane a saisi le Conseil d’État pour faire suspendre cette interdiction, et une décision est attendue d’ici jeudi.

Source : CNEWS

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