2024 : Révolution des voitures électriques avec les élections ?

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2024 s’annonce comme une année chargée en élections à travers le monde. Outre la présidentielle américaine et les élections européennes, des scrutins auront lieu en Russie, en Inde, au Mexique, en Iran, au Sénégal et au Venezuela. La moitié de la population mondiale est appelée à voter cette année, et les enjeux politiques sont nombreux. Les véhicules électriques se retrouvent au cœur des débats de nombreuses campagnes électorales, suscitant à la fois espoirs et inquiétudes, notamment face à la montée du populisme qui pourrait remettre en question leur développement.

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Les enjeux des voitures électriques en politique

Aux États-Unis, l’administration Biden a mis en place des mesures pour favoriser l’adoption des véhicules électriques, avec un investissement de 370 milliards de dollars sur 10 ans. En Inde, le Premier ministre Modi a fixé l’objectif que toutes les voitures neuves soient électriques d’ici 2030. En Europe, des législations visent à mettre fin aux voitures thermiques d’ici 2035, tout en renforçant les infrastructures de recharge. Cependant, l’arrivée de nouveaux dirigeants pourrait remettre en question ces avancées.

Donald Trump s’est montré hostile aux voitures électriques, remettant en cause leur développement et craignant des pertes d’emplois. En Europe, l’extrême droite menace l’interdiction des voitures thermiques d’ici 2035, remettant en question les avancées écologiques. Les constructeurs automobiles se retrouvent face à l’incertitude politique et doivent s’adapter à d’éventuels changements de réglementation.

Les constructeurs face à l’incertitude politique

Certains constructeurs expriment leurs inquiétudes quant à l’avenir des voitures électriques en cas de changement politique, tandis que d’autres se préparent à différents scénarios. Audi considère que la mobilité électrique est incontournable et appelle à un engagement politique fort en sa faveur. Stellantis prévoit deux scénarios selon les résultats des élections, tandis que Volvo et BMW continuent leur transition vers l’électrique, indépendamment des fluctuations politiques.

Renault, de son côté, propose une offre hybride et électrique dans chacun de ses segments pour les dix prochaines années. Les constructeurs automobiles adoptent des stratégies diverses pour faire face aux incertitudes politiques et continuer leur transition vers des modes de transport plus durables.

Source : CNEWS

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