Accord pluriannuel entre OpenAI et Le Monde : Une collaboration révolutionnaire !

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Louis Dreyfus, président du directoire du journal Le Monde, et Jérôme Fenoglio, son directeur, ont annoncé la conclusion d’un accord avec OpenAI, leader de l’intelligence artificielle générative. Dans un article paru dans l’édition du 15 mars du quotidien, ils détaillent les termes de cette collaboration inédite en France.

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Un partenariat sans entrave pour les journalistes du Monde

Cet accord pluriannuel entre le journal français de référence et OpenAI est qualifié de “véritable partenariat” par ses dirigeants. OpenAI pourra utiliser les contenus du Monde pour enrichir ChatGPT et améliorer ses modèles, en se basant sur un corpus en français pour diversifier ses sources majoritairement anglophones.

En échange, les réponses de ChatGPT utilisant ces contenus seront clairement identifiées par un logo du journal, un lien hypertexte et le titre des articles utilisés. Les photos et les articles provenant directement d’agences de presse comme l’AFP seront exclus de cette utilisation.

Une utilisation encadrée de l’intelligence artificielle

Les équipes du Monde auront également la possibilité d’utiliser les technologies d’OpenAI pour des projets et des fonctionnalités spécifiques. Louis Dreyfus et Jérôme Fenoglio précisent que l’utilisation de l’IA au sein du journal est encadrée par une Charte d’éthique et de déontologie, limitée à une assistance à la production éditoriale.

Cet accord permettra également au Monde de bénéficier d’une source de revenus supplémentaire, qui viendra s’ajouter à ceux issus des droits voisins. Les dirigeants du journal assurent que cette collaboration n’entravera en aucun cas la liberté d’enquête des journalistes sur le secteur de l’IA en général, et sur OpenAI en particulier.

Le Monde et ses accords exclusifs

Le montant exact de cet accord n’a pas été révélé, mais lors d’une collaboration similaire entre OpenAI et le groupe de presse allemand Axel Springer, le Financial Times avait évoqué des dizaines de millions d’euros par an. En plus du Monde, OpenAI a également cité Prisca, propriétaire du journal espagnol El País, comme partenaire média. L’agence Associated Press bénéficie également d’un tel arrangement.

Louis Dreyfus et Jérôme Fenoglio estiment que cette décision est bénéfique pour l’ensemble de la profession journalistique, en incitant les entreprises d’IA à négocier avec les éditeurs. Cependant, tous les acteurs du secteur pourraient ne pas partager cet avis.

En choisissant de négocier individuellement plutôt que collectivement, Le Monde risque de ne pas faire profiter les plus petits éditeurs de son influence, les laissant ainsi moins préparés à traiter avec OpenAI. Cette approche avait déjà été critiquée lors des négociations sur les droits voisins avec Facebook et Google, lorsque Le Monde avait décidé de prendre des décisions de manière autonome.

Source : CNEWS

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