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ASML envisage de quitter les Pays-Bas
ASML, le géant de la fabrication de machines de photolithographie, envisage de quitter les Pays-Bas, son pays d’origine. Cette décision soulève des inquiétudes au sein du gouvernement néerlandais, qui a lancé l’opération “Beethoven” pour tenter de convaincre l’entreprise de rester.
Une pénurie de talents aux Pays-Bas
ASML souhaite recruter davantage de talents pour continuer à se développer, mais les Pays-Bas souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre. La société est donc contrainte de faire appel à des profils internationaux, puisque seulement 40 % de ses 23 000 employés aux Pays-Bas sont originaires du pays.
Un contexte politique compliqué
La situation politique aux Pays-Bas complique la stratégie d’ASML. Suite à des élections législatives et à l’arrivée au pouvoir d’un parti d’extrême droite, le climat est tendu. Les nouvelles mesures restrictives concernant les expatriés pourraient également impacter les projets de l’entreprise.
Les options envisagées par ASML
Face à ces obstacles, ASML envisage sérieusement de quitter les Pays-Bas. La France apparaît comme une option privilégiée, bien que les Émirats arabes unis ne soient pas exclus. Le PDG de l’entreprise a clairement exprimé sa volonté de trouver un environnement plus favorable au recrutement et au développement de l’entreprise.
Les efforts du gouvernement néerlandais
Pour éviter le départ d’ASML, le gouvernement néerlandais met tout en œuvre pour répondre aux préoccupations de l’entreprise. Le recrutement de talents étrangers reste une priorité, mais d’autres aspects tels que l’environnement, l’approvisionnement en énergie et matières premières, ainsi que le climat d’investissement, sont également pris en compte.
Le gouvernement néerlandais craint de revivre la situation avec Unilever, Shell et DSM, qui ont quitté le pays ces dernières années en raison de changements fiscaux. Il est donc déterminé à tout faire pour que ASML reste ancrée aux Pays-Bas.
Source : CNEWS