La Chine intensifie ses efforts pour réduire sa dépendance aux technologies étrangères, notamment dans un contexte de tensions croissantes avec les États-Unis. Cette stratégie vise à renforcer la sécurité et la fiabilité des appareils utilisés par les agences gouvernementales et les organes du Parti communiste.
Sommaire
Des critères stricts pour les achats gouvernementaux
Le gouvernement chinois a récemment publié de nouvelles directives exigeant que les processeurs et les systèmes d’exploitation utilisés par les agences gouvernementales soient jugés « sûrs et fiables ». Cela concerne des marques bien connues telles qu’Intel, AMD et Microsoft, qui pourraient être remplacées par des technologies locales approuvées par les autorités chinoises.
En réponse aux restrictions américaines imposées à des entreprises technologiques chinoises telles que Huawei, la Chine a développé une liste de dix-huit processeurs approuvés, y compris des technologies de Huawei et de Phytium. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’autarcie technologique nommée xinchuang, visant à réduire la dépendance aux technologies étrangères d’ici 2027.
Les conséquences pour les fabricants de puces américains
Cette politique chinoise pourrait avoir des répercussions importantes sur les fabricants de puces américains tels qu’Intel et AMD, qui dépendent largement du marché chinois. En effet, la Chine représente une part significative des ventes de ces entreprises, et le recentrage vers des fournisseurs nationaux pourrait les impacter financièrement.
Par ailleurs, cette initiative concerne également les smartphones, avec une incitation à remplacer les iPhone par des appareils fabriqués en Chine. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de réduire la dépendance aux technologies étrangères et de renforcer l’indépendance technologique du pays.
Source : CNEWS