Échec retentissant de la directive européenne sur les travailleurs indépendants

Une personne qui utilise Uber.
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Un revers pour les travailleurs indépendants

Les travailleurs indépendants ont subi une nouvelle déception la semaine dernière, alors que plusieurs pays membres de l’Union européenne, dont la France, ont refusé de voter en faveur du projet de directive visant à améliorer les conditions des travailleurs de plateformes. Des acteurs majeurs du secteur, notamment Uber, se sont opposés à cette réglementation.

Un deuxième revers lourd de conséquences

Depuis quelques mois, l’Union européenne s’efforce de définir le statut de millions de personnes travaillant sur des plateformes en ligne telles que Uber ou Deliveroo. Malgré un accord provisoire entre le Conseil et le Parlement européen le 13 décembre, de nombreux pays membres de l’UE ont invalidé cet accord.

Face à ce revers, les instances européennes sous la présidence belge ont tenté d’assouplir certaines règles du projet de directive pour convaincre les pays réfractaires de le valider. Cependant, l’objectif principal du texte reste la requalification des travailleurs indépendants des plateformes en salariés, selon cinq critères prédéfinis.

Des réactions contrastées

La France, tout comme l’Allemagne, la Grèce et l’Estonie, a exprimé des réserves quant au projet de directive, critiquant son caractère flou et les ambiguïtés qu’il pourrait entraîner lors de sa transposition au niveau national. Malgré la confiance de la Commission européenne, l’échec du vote compromet sérieusement l’adoption de la directive à court terme.

Uber a réagi en soulignant l’importance de maintenir l’indépendance des travailleurs des plateformes tout en leur offrant les protections nécessaires. De leur côté, les syndicats des travailleurs des transports se sont prononcés en faveur de la réglementation, accusant Uber d’interférer politiquement pour éviter toute régulation européenne.

En opposition, les associations représentant les plateformes comme Move EU ont mis en garde contre les conséquences négatives que la directive pourrait avoir sur les chauffeurs professionnels et les opérations de covoiturage.

Source : CNEWS

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