Le parquet de Paris a confirmé l’arrestation de trois suspects le 17 mars, en lien avec le piratage massif de France Travail. Ce piratage aurait pu toucher les données personnelles de 43 millions de personnes. Les suspects sont des jeunes âgés entre 22 et 24 ans.
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Une opération sur un mois
Les trois individus sont accusés d’avoir accédé frauduleusement à un système informatique, d’avoir extrait des données de manière illégale, d’escroquerie et de blanchiment d’argent, le tout en bande organisée. Certains d’entre eux avaient déjà été impliqués dans des escroqueries en ligne, notamment à travers des techniques de phishing.
Selon les premières investigations menées par la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la préfecture de police de Paris, l’exfiltration des données s’est déroulée sur environ un mois.
Les données volées comprennent des informations telles que les noms, prénoms, dates de naissance, numéros de sécurité sociale, identifiants France Travail, adresses e-mail et postales, ainsi que les numéros de téléphone. Il reste à déterminer si ces informations ont été vendues ou distribuées sur des plateformes de cybercriminalité, exposant ainsi les millions de victimes à un risque accru d’arnaques.
Une série d’attaques en France
Ces cyberattaques sont de plus en plus fréquentes en France, en particulier à l’approche des Jeux olympiques. Depuis le début de l’année, la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), ainsi que les complémentaires santé Viamedis et Almerys, ont été visées, entraînant des fuites de données touchant plusieurs millions de personnes.
Source : CNEWS