Les réseaux sociaux sous surveillance : l’Europe agit avant les élections

Thierry Breton prend la parole.
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À l’approche des élections, l’Union européenne (UE) souhaite mettre en place de nouvelles mesures pour lutter contre la désinformation propagée par les grandes plateformes en ligne. Ces mesures seront intégrées dans le cadre du Digital Services Act (DSA).

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Des élections sous surveillance renforcée

La Commission européenne devrait annoncer ces directives dès la semaine prochaine, ce qui lui permettra de sanctionner des plateformes telles que Snapchat, Facebook, ou Instagram en cas de diffusion de fausses informations. Les élections européennes se tiendront du 6 au 9 juin prochain, et la menace de la désinformation plane plus que jamais sur cet événement. En plus des deepfakes de plus en plus réalistes rendus possibles par l’intelligence artificielle, les autorités redoutent également des tentatives d’ingérence étrangère.

Stéphane Bouillon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, a souligné récemment devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale que les élections européennes représentaient un enjeu majeur pour certains compétiteurs étrangers, particulièrement à la lumière des événements en Ukraine. Dans ce contexte, les réseaux sociaux et les moteurs de recherche sont invités à renforcer leurs équipes chargées d’analyser les risques de désinformation en ligne dans les 27 États membres de l’UE.

La fin de l’autorégulation des plateformes

Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, souligne l’importance pour les grandes plateformes de prendre des mesures pour limiter les risques associés aux processus électoraux, en cette année électorale cruciale. Le code de conduite instauré par le DSA devrait être appliqué dès son adoption, et les entreprises qui ne respectent pas ces règles s’exposeront à des amendes pouvant atteindre 6 % de leur chiffre d’affaires global. Cette initiative renforce la régulation de l’UE sur les géants technologiques, qui ont longtemps été critiqués pour la diffusion de fausses informations sans contrôle.

Source : CNEWS

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