Réseau de satellites espions SpaceX : Une avancée révolutionnaire pour les États-Unis !

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L’Armée Populaire de Libération (APL), l’armée chinoise, a réagi à la révélation par Reuters de la construction d’un réseau de satellites espions par SpaceX en exprimant que tous les pays du monde doivent être vigilants et se protéger contre les nouvelles menaces sécuritaires créées par le gouvernement américain. Ce contrat, d’une valeur de 1,8 milliard de dollars, a suscité des inquiétudes au sein de l’armée chinoise.

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Starshield, une collaboration clé entre SpaceX et l’administration américaine

L’agence National Reconnaissance Office (NRO), qui était secrète jusqu’au début des années 90, gère les satellites des États-Unis en collaboration avec le personnel de l’US Space Force, de la Central Intelligence Agency et d’autres agences gouvernementales. Starshield, une unité commerciale discrète de SpaceX, collabore étroitement avec la NRO.

Reuters rapporte que le projet implique des centaines de satellites pouvant former un essaim en orbite basse pour suivre une cible. Bien que l’agence de presse ait confirmé l’information avec cinq sources concordantes, on ignore si le programme est opérationnel et si d’autres entreprises ont participé à sa mise en place.

La NRO a déclaré être en train de développer “le système spatial de renseignement, de surveillance et de reconnaissance le plus performant, le plus diversifié et le plus résilient que le monde ait jamais vu”. Interrogée sur sa collaboration avec SpaceX, l’agence a répondu travailler avec diverses agences, entreprises, instituts de recherche et pays.

Une relation de longue date, entre collaborations et tensions

Dès sa création en 2002, SpaceX a collaboré avec l’armée et les services de renseignement américains. Récemment, le Pentagone a directement négocié avec Elon Musk pour que Starlink continue d’être utilisé par l’armée ukrainienne. Parmi les anciens directeurs de Starshield figure un ancien officier de l’armée de l’air, et les offres d’emploi exigent des accréditations et une expérience dans la défense ou le renseignement.

En Chine, la presse officielle et les réseaux sociaux ont mal accueilli l’information. Sur Weibo, l’équivalent chinois de Twitter, un compte de l’APL a réagi en exhortant les entreprises américaines à ne pas aider un “méchant” à faire le mal. Cette réaction témoigne des tensions engendrées par la collaboration entre SpaceX et l’administration américaine dans le domaine spatial et de la sécurité.

Source : CNEWS

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