Lorsque Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a récemment re-baptisé Facebook “Meta“, il a également annoncé ce qu’il comptait faire au sein du métavers. Cela ne signifie en aucun cas qu’il veut devenir propriétaire du métavers. Il ne le peut tout simplement pas. Personne ne le pourra.
Les projets de Meta visent plutôt à construire sa version d’un “méta-univers”, un monde numérique où le réel et le virtuel se confondent. Par exemple, vous pourriez rencontrer votre cousin vivant en Californie dans un café, dans un environnement virtuel qui lui aussi est en temps réel via des avatars numériques.
Mark Zuckerberg affirme que le “métavers” est l’avenir de Facebook.
Nous nous espérons voir beaucoup d’activité autour de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle lors du prochain salon ces à Las Vegas en janvier 2022.
La société dispose du talent et des ressources nécessaires pour construire le métavers. En fait, le géant des médias sociaux prévoit d’engager 10 000 personnes dans l’Union européenne pour cette grande tâche. Le fait qu’il possède déjà Oculus, leader dans le domaine du matériel de réalité virtuelle, qui sera littéralement une porte d’entrée dans le métavers, est un atout.
L’environnement numérique antérieur de Facebook, axé sur la 2D, ne fonctionnera plus.
Si Facebook veut construire le métavers, Microsoft, de son côté, veut que sa plateforme mesh soit un lien central qui relie de nombreux environnements virtuels entre eux.
Lors de sa récente conférence Ignite, Microsoft a déclaré qu’elle prévoyait d’intégrer Mesh à sa plateforme de collaboration Teams, qui compte 250 millions d’utilisateurs dans le monde.
L’entreprise décrit Mesh for Teams comme une fonctionnalité qui “combinera les capacités de réalité mixte de Microsoft Mesh, qui permet à des personnes situées dans des lieux physiques différents de rejoindre des expériences holographiques collaboratives et partagées, avec les outils de productivité de Teams, où les gens peuvent rejoindre des réunions virtuelles, envoyer des chats, collaborer sur des documents partagés, et plus encore.”
Qu’il s’agisse de Facebook ou de Microsoft, la course pour construire le Metaverse ou en faire partie profitera à l’écosystème AR/VR à l’avenir.
L’adoption des technologies AR/VR par les entreprises et les consommateurs a été progressive, mais elle devrait changer de manière significative avec la généralisation de ces technologies. Avec l’arrivée de grandes entreprises comme Facebook dans l’espace AR/VR, les gens sont plus susceptibles d’adopter ces technologies dans leur vie quotidienne.
Ce qui échappe à beaucoup, c’est que cette technologie existe déjà et qu’elle combine de nombreuses technologies émergentes comme les crypto-monnaies, les NFT, les plateformes de jeux comme Roblox et les jeux vidéo comme Fortnite, ainsi que les fabricants de casques de réalité virtuelle comme Oculus (Meta) et HTC Vive. Toutes ces technologies vont se développer et se chevaucher dans un métavers plus vaste.
Parce qu’un métavers peut être un environnement immersif en 3D partagé par plusieurs utilisateurs, dans lequel vous pouvez interagir avec d’autres personnes via des avatars, il y a un besoin de matériel spécialisé. Vous ne pouvez pas le faire dans un monde en 2D, vous ne pouvez pas le faire dans une application ou vous ne pouvez pas le faire sur votre smartphone.
Les smartphones ne vont pas disparaître, mais ils ne sont pas conçus pour les espaces en 3D. C’est pourquoi toutes les grandes entreprises technologiques investissent massivement dans les technologies VR/AR.
Selon les experts, la course est à la création d’expériences qui amèneront l’information sur votre visage, mais cela signifie aussi un nouvel ensemble de produits matériels bien différents d’un smartphone ordinaire.
Il y aura une course aux armements au cours des cinq prochaines années pour savoir comment équiper votre visage de ce qui va succéder aux smartphones.